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Le blogue de Bourjoi (www.bourjoi.com) sur l’Art et autres sujets
6 septembre 2008

Commentaire faisant suite à un texte de lecteur de LaPresse

Monsieur Caron, doctorant de son état, semblant chargé de cours amer, écrit en page A23 de la Presse de mercredi le 03 septembre 2008 que monsieur Gilles Duceppe témoignerait de dogmatisme tout en faisant la promotion de l’humanisme.

Nous devons constater que le jupon de monsieur Caron dépasse. Il est tissé de motifs superficiels et tricoté ‘’lousse’’ avec des mauvais fils qui pendouillent.

Nous croyons qu’il est antinomique de prétendre que l’humanisme puisse être dogmatisme. L’humanisme est avant tout un idéal, un regard empathique sur la nature humaine et, surtout, un projet. Il est l’incarnation sans cesse en croissance de l’espoir que ce que nous sommes et ce que nos frères humains sont est justement cela; humains, et que nous avons des manières d’être et de faire qui soient humaines.

De là à supposer que tous les Québécois seraient en premier lieu, avant d’être bleus ou rouges, blancs ou bruns, humanistes, nous pouvons le prétendre surtout s’il ont fréquenté l’école québécoise depuis le rapport Parent. Je suis enseignant au secondaire et si j’apprenais que mes élèves ne sont pas, devenus adultes, sensibles à l’humanisme, je serais profondément déçu de ma performance d’enseignant. Ce n’est pas pour cela qu’ils seraient mes laquais. Est-ce que les élèves de monsieur Caron sont ses laquais?

De plus, tout chef de parti se doit d’être également pédagogue. Il doit indiquer la voie qu’il entend suivre et si ce n’est l’expliquer au moins s’y engager le premier et nous inciter à le suivre. En quoi cela choque-t-il monsieur Caron?

L’auteur à l’analyse juvénile et surtout superficielle de la société québécoise prétend outrageusement que monsieur Duceppe ne serait que marxiste léniniste.

Rien, il me semble ne saurait être plus erroné.

Les ascendants de monsieur Duceppe, il me semble, seraient plutôt un certain « commis voyageur » ainsi que « Thomas Moore », ou encore « mon Oncle Antoine » que nous québécois avons longtemps admiré. À juste titre pour son humanité.

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